2. Canal du Rhône au Rhin versant Saône
Canal du Rhône au Rhin de Saint-Symphorien à Montreux-Château (amont)
Vendredi 27 mai
Après une halte dîner, nous nous engageons sur ce canal par l’écluse de Saint-Symphorien.
L’éclusier nous distribue une télécommande pour manœuvrer les écluses jusqu’au bief de partage après Montbéliard.
Depuis 2009, date de notre dernier passage, des nénuphars sont apparus sur le canal et deviennent très envahissants par moments. Gare à l’eau de refroidissement du moteur !!
Nous pensions nous arrêter juste après l’écluse d’Abergement la Ronce mais la halte avait disparu !!
La zone suivante qui longe l’usine chimique Solvay est interdite d’arrêt (de toute façon ça pue et ça pique les yeux ). Nous avons dû continuer jusqu’à :
Ouf !
Enfin amarrés à 18h. après une journée commencée à 4h.
Nous avons bien mérité l’apéro offert par Béatrice et Michel qui sont venus nous tenir compagnie à Vidy lors de la sortie de l’eau du bateau.
Après une bonne nuit de sommeil malgré l’orage et les grenouilles… nous partons sur Dole.
Dans l’écluse on lève la tringle bleue pour commander la bassinée.
Arrivée à Dole avec la pluie pour une longue escale.
Dimanche 29 mai
Le temps est maussade mais il a arrêté de pleuvoir.
Après un arrêt resto, promenade dans la ville.
La médiathèque à côté du lycée :
Le canal des tanneurs :
La pluie fait son retour, sieste puis lecture, ordi, etc.
Lundi 30 mai
40 km, 14 écluses dont 3 de garde.
On s’équipe contre la pluie et le froid (12 °) et on largue les amarres.
Un employé de VNF (Voies Navigables de France) nous a laissé entendre qu’il pourrait y avoir une interruption de navigation s’il continue à pleuvoir et que le niveau du Doubs augmente.
On s’en rend compte sur le canal car les écluses de garde sont en activité et on en a passé ainsi 3 de plus que normalement.
Le capitaine est très concentré car le niveau d’eau du canal se confond avec le Doubs.
Par deux fois !! la halte prévue sur notre guide avait disparu… finalement on s’est arrêté le long d’un mur pour passer la nuit au lieu-dit « le Maroc ». Endroit où le canal et le Doubs se rejoignent. Nuit bercée par la chute d’eau…
Mardi 31 mai
23 km, 7 écluses
Pluie, pluie, pluie…
Comme on est au milieu de nulle part, on repart.
La navigation se fait tantôt sur le canal tantôt sur le Doubs qui a un fort courant contre lequel notre bateau lutte.
Ici, un panneau « klaxonnez » …
avant de s’engager dans cet étroit passage.
Un éclusier nous suit, il est dans sa petite cabane au-dessus de l’écluse… mais à quoi sert-il ? On a télécommandé l’ouverture puis la fermeture de l’écluse, on a levé la tirette pour bassiner, on a tout fait quoi ! Il a regardé nos manœuvres et c’est tout… même pas dit bonjour.
Arrivée à Besançon où l’on a pris la dernière place libre du port (mais on est les seuls à bord !!)
Mercredi 1er juin
Début des problèmes…
Cela fait quelques jours que l’on doit pomper de l’eau dans la cale (environ 10l. par jour). Jeff cherche la fuite…
Après quelques sueurs froides, ayant peur que cela soit une voie d’eau dans la coque, ouf ! c’est un raccord du pressostat qui fuit. Une heure et demi plus tard, le problème est résolu et Jeff a fait ses contorsions matinales !!
Visite de la vieille ville, magnifiques places et bâtiments du XVIIe.
Visite au musée du temps où l’on apprend que les horlogers bisontins montaient dans des boîtiers de montre des mouvements dont les ébauches venaient du Haut-Doubs ou de Suisse. La plus grande partie de leur activité était la décoration de la boîte de montre. L’horlogerie était considérée autant comme un métier d’artiste que de technicien.
Une maquette de la ville de Besançon, dans la boucle formée par le Doubs. Le port se situe à gauche après le pont et juste devant une écluse.
Dans le musée, toujours, nous montons dans la tour d’où l’on a une superbe vue sur les toits comtois.
Suite des problèmes…
Depuis le début de la saison, l’hélice d’étrave ne fonctionnait qu’à babord. Jeff pensait qu’une petite branche coinçait et qu’en sortant le bateau de l’eau on pourrait réparer… mais il n’en n’était rien, et depuis 2 jours l’hélice d’étrave ne fonctionne plus du tout ce qui nous a causé quelques désagréments dans les arrivées d’écluses. Entre le courant du Doubs et le vent fort, sans cette aide mécanique, c’était sportif pour le capitaine !!!
Vendredi 3 juin
Il pleut toujours.
Jeff se lance dans la recherche de la cause des ennuis mécaniques. Il ponte les deux batteries pour tester l’hélice d’étrave si c’est un manque de jus qui l’empêche de fonctionner. Pas concluant.
Il démonte le moteur pour contrôler les relais de commande. Ce n’est pas ça.
Bon ! Il appelle le mécano du chantier naval qui vient prendre le-dit moteur (20 Kg)
On n’a plus qu’à attendre…
Samedi 4 juin
Il fait un temps mi-figue mi-raisin. On prend un bus qui nous amène en 35 min. à la périphérie de la ville et on va « magasiner » chez Décathlon. Petit resto et retour.
Dimanche 5 juin
Enfin un temps correct, nuageux mais assez chaud. On sort faire le parcours fléché dit « le battant », environ 5 km. Jolie vue du port depuis la passerelle de l’écluse.
On suit les flèches du parcours.
On traverse le jardin des sens.
On croise la voirie ambulante.
Une des nombreuses fresques de la ville.
Hôtel de Champagney du XVIe siècle avec sa façade gothique. Il est caractéristique de la tradition comtoise des galeries et escaliers ouverts sur cour.
Le clos Barbisier et sa collection de rosiers anciens et odorants !
Rencontre avec le marquis Jouffroy d’Abbans (1751-1832), inventeur de la navigation à vapeur.
Au retour de notre promenade, un responsable du port nous signale que le mécano avait déposé notre moteur d’hélice d’étrave réparé (depuis vendredi ???) à la capitainerie.
Jeff plonge dans l’armoire pour le remonter et Youpi !! Il fonctionne. C’étaient les charbons du moteur à changer.
Lundi 6 juin
Enfin du beau ! Mais… nous ne pouvons pas partir car l’’écluse 41 qui est devant nous est fermée jusqu’au 10 juin pour avarie. Nous profitons de faire notre première grillade.
Mardi 7 juin
Par un temps correct, nous quittons le port de Besançon en espérant que la réparation de l’écluse se fasse dans les temps. Martine fait son fitness en préparant l’écluse…
Jolie navigation sur le Doubs en direction de Deluz.
A défaut de train, les vaches regardent passer les bateaux !!
Mercredi 8 juin
Journée pluie + pluie + pluie
On en profite pour aller au chantier naval de Deluz payer la réparation de notre propulseur d’étrave. Rencontre avec le mécano qui s’en est occupé.
Jeudi 9 juin
VNF nous annonce la réouverture de l’écluse 41 ! On se dépêche de repartir.
Bel exemple de clocher comtois :
Nous faisons route commune avec des français du Midi très sympathiques.
Ah zut ! 2 feux rouges = écluse en panne ! On téléphone à VNF et on attend l’agent de service. Pas facile car il n’y a pas de ponton d’attente et à droite c’est la chute d’eau et le courant du Doubs… on s’attache à un arbre.
Ouf ! l’écluse 41 qui nous a retenus une semaine à Besançon est effectivement à nouveau en fonction.
Arrivée champêtre à Beaumes-les-Dames pour la nuit.
Vendredi 10 juin
Une superbe journée nous attend…
Nous naviguons sur le Doubs qui est magnifique ( surtout quand le soleil est de la partie ! )
A la mi-journée nous nous arrêtons avec nos amis Isabelle et Guy du bateau Wanatoa. Nous avons repéré un ponton bien placé près d’un arbre à l’ombre. Nous sortons tout ce qu’il faut…
…pour faire une excellente grillade.
Nous continuons notre navigation…
…pour faire escale à l’Isle-sur-le-Doubs.
Samedi 11 juin
Il pleut des cordes. On en profite pour aller faire des courses et se reposer.
Par une courte éclaircie Jeff prend la carriole et fait deux navettes à la pompe à essence du supermarché voisin. (Il faut savoir que le long des canaux il est très rare de trouver du carburant).
Dimanche 12 juin
On part à 8h15 malgré la pluie car nous sommes très bien équipés.
Nous faisons escale à Montbéliard.
Mardi 14 juin
On reçoit les avis à la batellerie par email. Voici le dernier arrivé :
On est stationné au milieu de la zone interdite à la navigation ! Heureusement nous sommes dans une ville et il y a plein de choses à visiter... on va commencer par aller au centre Citédo (spa-hammam-jacuzzi) en attendant le soleil (s'il existe toujours !!!) et la décrue (annoncée pour lundi prochain !!
Nous bravons la pluie et allons nous promener dans le très beau Parc jouxtant le port et constatons le débordement de l’Allan qui noie le chemin piétonnier et qui nous empêche de naviguer. Le canal croise et se mêle aux eaux de l’Allan ainsi que des rivières « la Savoureuse » et la « Bourbeuse ». En ces périodes de hautes eaux, le courant est fort et la cote dépasse la norme admise.
Mercredi 15 juin
On a reçu tellement d’eau sur la tête qu’on avait envie de s’y tremper !!!
et de se faire du bien !
En ville , petite escale resto asiatique à côté du plus vieux temple protestant de France (1601-1607).
Montbéliard, ville de l’industrie Peugeot que l’on voulait visiter mais c’est une période « secret » car un nouveau modèle est en construction…
Jeudi 16 juin
Youpi ! La capitainerie nous informe que l’eau de l’Allan baisse et que nous pourrons partir demain. Nous devons prendre rendez-vous avec les éclusiers qui nous accompagneront dès que nous aurons rendu la télécommande à l’écluse n° 8.
Vendredi 17 juin
9h. Jeff fait le plein d'eau. VNF nous informe que suite aux pluies de la nuit la cote est dépassée et l'écluse 7 est fermé. Peut-être dimanche... Bref, retour case départ. On a encore le temps de visiter un musée...
Nous allons visiter le musée du Château des ducs de Wurtemberg. Les tours datent de 1424 et 1590 et le corps principal a été reconstruit en 1751.
Pour accéder au château, on passe sous un tunnel où l’on passe piéton ou voiture selon le feu…
Après-midi bricolage
Samedi 18 juin
Nous avons eu la visite très appréciée de notre fille, beau-fils et petit-fils. On a profité de leur voiture pour aller faire des courses et dîner au restaurant.
Dimanche 19 juin
Entre deux averses nous allons constater la baisse du niveau de l’Allan dans le parc voisin.
Lundi 20 juin
Enfin ! Nous pouvons quitter Montbéliard. Et paf !! la deuxième écluse est en panne… heureusement, à chaque écluse il y a un interphone qui permet d’appeler la centrale qui envoie un éclusier rapidement. On attend au ponton… Il est là 5 min. après pour nous ouvrir.
De temps en temps il faut utiliser la raquette pour passer le cordage autour du bolard. Merci à Katia et Michel pour le prêt de cet outil efficace !
Nous passons au-dessus de l’Allan par un pont-canal.
Puis, nous quittons le canal et empruntons l’Allan qui est aussi large que le Doubs et très sauvage.
A l’écluse 8 nous rendons notre télécommande et quittons la Franche-Comté et avons rendez-vous à l’écluse 7 à 13h30 avec un nouvel éclusier qui, après avoir rempli ses papiers avec nos noms et immatriculation, va nous accompagner jusqu’à notre escale du jour : Montreux-Château (bief de partage entre le versant Saône et versant Rhin).
Suite au n°3
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